Pollution rue de Paris : la Mairie rétropédale
C'est une histoire qui débute un peu par hasard. Un immeuble en construction, un mur qui s'écroule et des bidons remplis de produits toxiques qui apparaissent soudain à quelques mètres des trottoirs bondés de la rue de Paris à Montreuil. Le tout sans aucune mesure sanitaire des pouvoirs publics. Pire, dans un premier temps, la ville va jusqu'à nier l'évidence.
Le hasard fait parfois curieusement les choses. Alors qu'il participait à un séminaire dans le cadre de son travail, un élu montreuillois reconnais avec stupéfaction les photos d'un immeuble en cosntruction rue de Paris sur un document destiné à sensibiliser sur les risques de pollution en milieu urbain. Un mur s'y serait partiellement écroulé laissant apparaître derrière lui des cuves remplies de produits toxiques appartenants à une ancienne usine metallurgique siruée derrière le chantier.
Etonné de ne pas avoir eu vent de l'histoire alors qu'il est montreuillois, l'élu interpelle alors par mail les services de la Mairie. Il souhaite savoir pourquoi face au danger potentiel la ville n'a pas pris d'arêté de péril en prévenant les riverains. On lui répond laconiquement qu'il affabule et alors qu'il insiste, on le menace même de le poursuivre en justice pour diffusion de fausse nouvelle. Idem du côté des insitutions publiques solicitées, qui affirment qu'il n'y aurait eu aucun risque de contamination lié à l'accident.
Cependant un collectif de riverains ne l'entend pas de cette oreille. Ils sont inquiets car au moins deux géomètres travaillant sur le chantier auraient été incomodés suite la mise à jour de cuves de produits toxique. Certes l'ARS déclare rapidement qu'il n'y aurait pas de coreléation entre le malaise des géomètres et les produits stockés dans l'ancienne usine de métallurgie. Mais les riveraisn décident d'appliquer le principe de précaution en portant plainte pour mise en danger de la vie d'autrui contre les propiétaires du site pollué.
Une enquête est alors dilligentée qui révèle que de nombreuses cuves de l'ancienne usine contiennent en effet des produits potetentiellement dangereux pour la santé, stockés dans des conditions de sécurité défaillantes. Certains documents en attestant datent même d'avant l'accident de chantier. Il y aurait même une enquête dilligentée après un vol déclaré de produits toxiques dont on peut supposer qu'ils ont terminé dans un endroit inadapté à leur stockage ou à leur traitement.
Face aux résultats de l'enquête, la Mairie se voir dans l'obligation de reconnaître qu'il existait bien une source importante de pollution derrière le mur effondré après l'accident de chantier. Elle n,e peut nier non plus qu'il existait de nombreux documents attestant de la dangerosité des produits stockés sur le site de l'ancienne métallurgie. Elle justifie cependant le fait de n'avoir pas pris d'arrêté de péril en indiquant simplement qu'il n'existait pas selon elle de danger pour la population au moment de l'accident.
Une attitude qu'il est permis de juger désinvolte. D'autant qu'un peu plus tard, la ville décide de se joindre à la plainte pour mise en danger de la vie d'autrui des riverains. Donc si ces produits sont bien nocifs pour la santé des riverains, on peut se demander pourquoi non seulement elle n'a pas pris de dispositions pour protéger ses adminsitrés, mais pire encore, justifié son inaction en accusant le lanceur d'alerte de répandre de fausses nouvelles.